Michael Weatherly is now the hero of “Bull” a hit not only in the US but also in France and many people around the world. Michael gave us an interview in New-York also announcing that he will be reunited with Cote de Pablo on screen soon which will be a dream come true for all the NCIS fans around the world. The season 2 of Bull » ended with your character having a heart attack. How sensitive was it for you to shoot that scene and how is season 3 going? Michael Weatherly I loved it. I have sympathetic pain in my back so as we were shooting the scene, I was actually having my back cease so some of the winzes were actually my pain. It was phantom pain that I was creating, actors are weird. I had a great time shooting it because I love the layers of Bull. Bull can be seen as an episode of television where there is crime, and someone is accused, and we figure out the guy and most of the time things end up well. And that can be satisfied in a nutshell. But the layers of characters and what it’s talking about in terms of society today and why certain people are shut out from being helped whether it’s healthcare or some sort of bias that are racial or sexist or ageist, I think the idea of Bull having a heart attack is perfect. Because he is a man with an enormous heart who wants to help so many people, but he is a very lonely man who has no one to share his heart with personally. He is like somebody who works in a charity organization, they pour themselves into it and thy get nourished by helping thousands and thousands of people but they don’t have any one on one connection. This is Bull all the way even now as we shoot. We start season 3 of Bull and he is gone away, and he comes back and he has lost some weight, looks great but it’s surface. And as we move through the episode, we see he hasn’t done the work on his heart. His heart is fixed as a mechanism but not in the true figure meaning of it. You recently said that now being the lead , you realized how hard it was for Mark Harmon on “NCIS”. What did you notice that make such a difference? Michael Weatherly I’ll tell you a very interesting thing when you are number two or lower you actually know more information because when you are number one they don’t want you to know about things because whether it’s a legal liability or they just don’t want to bother you or they want to keep you in a bubble. I watched Mark tried very hard to stay out of that bubble and stay integrated, in touch and have the information. People want to isolate you to protect you. But that isolation can sometimes have the opposite, it actually creates an anxiety because you think “well I don’t know what’s going on”. And while you get anxious, behavior starts to happen when you aren’t as together as you should be. I’m working hard to stay together, don’t worry everybody laugh And that’s the less obvious part. The hours are incredible, the pressure to carry a show, knowing that if it fails you are in a large part responsible for that success or failure. In success I know it has nothing to do with me but in failure I would probably taking all the blame. Ultimately it feels you have less leg room as a character because there is a certain hero quality you have to have, therefore you can’t be as complicated. Again, I learned from Mark Harmon that your job is to stay complicated and be rigorous with that. Luckily, we have a great writer Glenn Gordon Caron from Medium and Moonlighting. He makes sure that I’m very complicated. Much more complicated that I am in real life cause as you know Franck I’m a very simple person. You turned 50 this year. Apart from apnea, what are the major changes? Michael Weatherly Sleep apnea. I even get sometimes to work, and I have these little marks on the face from the little machine I have. I know it’s gruesome to know that I’m wearing some sort of contraption when I sleep but I do sleep better. I noticed the other day that I reached for the remote control and I had a little pop in my back, that’s just because I’m not stretching. Metabolism to this point has just slowed to like cold honey, it’s just you know when you’re pouring honey and it’s just cold and not coming at all. I think I’m running when I’m actually just fast walking. I say to people I’m going for a run and then it’s just a walk! But I still call it a run smile You are working with Cote de Pablo on a project ? Michael Weatherly Yes she’s been calling me all morning. There is a big meeting going on in LA about this project called MIA. It is set in Miami. We’re finding very soon if it becomes a pilot. We are producers and hopefully we will get to pop in it and act in it as well. It’s a lot of fun. It’s a very fast paced cop show with a female lead, detective show. Interview Franck Ragaine Michael Michael Weatherly Après 50 ans le métabolisme se ralentit…» A peine a-t-il quitté en 2016 NCIS » que Michael Weatherly enchainait avec la série »Bull diffusé sur RTL TVI et Netflix. Inspirée du parcours du célèbre Dr Phil présentateur /psychologue vedette sur une chaine américaine, la série évoque son parcours lorsqu’il était à la tête d’une firme spécialisée en conseils juridiques. Michael Weatherly nous a reçu à New-York. Comment avez-vous réagi en lisant pour la première fois le scénario de la série Bull » ? Michael Weatherly Je l’ai lu une fois. Puis une seconde en prenant cette fois des notes avec un stylo et une troisième et là mon épouse est venue me dire tu viens au lit ? » Je lui ai répondu non ! Je crois avoir trouvé une nouvelle série, on en reparle demain matin ! » Etiez-vous certain de pouvoir rendre sympathique un personnage qui au premier abord parait plutôt suffisant ? Michael Weatherly Cette suffisance est pour moi une des tactiques de mon personnage pour obtenir de véritables révélations. D’ailleurs il est multi-facette car dans l’un des premiers épisodes, il se la joue plutôt à la Columbo », du style presque gêné de déranger pour faire passer aux aveux son interlocuteur. Mais quels éléments précis ont tout de suite attiré votre attention ? Michael Weatherly Tout d’abord le fait que Paul Attanasio était aux commandes de la série. Je le connaissais puisqu’il a été le producteur de Dr House. Ce fut immédiatement un gage de qualité. Et puis la série est produite par Steven Spielberg. Le rencontrer fait parti des moments dont j’ai toujours rêvé. Steven m’a fait comprendre qu’il souhaitait que Jason Bull soit surtout un personnage vulnérable plein de compassion et d’empathie. La seconde saison s’est terminée avec votre personnage qui a une crise cardiaque. Cela a dû être intense à jouer ? Michael Weatherly J’ai adoré jouer cette scène ! J’ai des douleurs au dos et alors que nous la tournions que je ressentais pas mal de tension dans mon dos justement et donc certaines de mes expressions sont vraiment celles d’une réelle douleur ! Et cet épisode était important pour monter que la série Bull » n’est pas seulement une enquête résolue chaque semaine même si cela peut paraitre satisfaisant. A travers un malaise cardiaque, on évoque le malaise de la société actuelle américaine par rapport à la couverture sociale dans notre pays Et cet incident est quelque part une métaphore de sa personnalité ? Michael Weatherly Tout à fait car si Bull a un cœur énorme et est prêt à aider et sauver de nombreuses personnes, c’est aussi au fond un homme qui souffre de solitude et qui ne peut partager ses émotions profondes avec qui que ce soit ! Un peu comme ses individus qui donnent toute leur énergie pour une œuvre caritative et donnent à des millions de gens sans être capable d’avoir une relation individuelle avec qui que ce soit. Mais du coup Bull a au moins de son côté tirer une leçon puisqu’au début de la troisième saison, il revient et a perdu beaucoup de poids pour se refaire une santé. C’était vraiment votre décision ? Michael Weatherly Oui. Vers la onzième saison, j’ai compris ce qu’allait être le futur de DiNozzo et j’ai réalisé qu’il était temps de récupérer mon diplôme pour passer à autre chose. Lorsqu’on reste numéro deux alors qu’on vous promet depuis des années que vous allez être numéro un cela ressemble un peu au type qui a cinquante ans et qui vit toujours avec sa maman… Se retrouver aux commandes d’une série comme Bull », est-ce si facile ? Michael Weatherly Lorsque je travaillais dans NCIS », j’ai quand même eu l’opportunité de réaliser deux épisodes donc je me suis déjà retrouvé dans le siège du conducteur. Mais je peux vous dire qu’avoir des enfants de vingt-trois, sept et cinq ans vous donne le sentiment de savoir ce que c’est que d’être aux commandes. Et cela même si mon épouse va vous dire que ce n’est pas moi qui décide de grand-chose ! Vous disiez malgré tout que vous réalisez seulement maintenant ce qu’endurait Mark Harmon dans NCIS » ? Michael Weatherly En fait lorsque l’on a le rôle principal aussi étonnant que cela puisse paraitre on est au courant de beaucoup moins de choses que lorsqu’on occupe un rôle secondaire, la production tient à vous préserver et vous garder dans une sorte de bulle ! Et cette bulle peut créer au fond pas mal d’anxiété et du coup créer des comportements différents. Moi je fais tout pour rester inclus et justement rester le même. Je me souviens que Mark faisait aussi cet effort afin de se sentir intégré comme le reste de l’équipe sans privilège particulier. De qui vous êtes-vous inspiré pour construire ce personnage ? Michael Weatherly Du rôle de Marcello Mastroianni dans le film de Federico Fellini Huit et demi » 1963. Il campe un cinéaste qui se refugie dans un univers peuplé de fantasmes. Bull est comme cela charismatique et mystérieux. Est-ce que Bull est très différent de DiNozzo ? Michael Weatherly Di Nozzo était d’une grande insécurité. Il jouait de son sens de l’humour pour se garantir une certaine reconnaissance de son entourage. Bull pas du tout ! Son sens de l’humour provient d’une parfaite compréhension de ce qui est drôle et de ce qui ne l’est pas. Pourriez-vous revenir le temps d’un épisode ou plus dans NCIS » ? Michael Weatherly Comme je dis toujours, il est dur de remettre de la pâte à dentifrice dans un tube ! Vous avez passé le cap de la cinquantaine il y a tout juste un an le 8 juillet, a part faire de l’apnée, quels sont les plus gros changements ? Michael Weatherly Oui je fais de l’apnée du sommeil. J’arrive même parfois sur le tournage avec des marques sur le visage à cause de la petite machine que je garde la nuit pour éviter un incident. Je sais que c’est horrible d’apprendre que j’ai un appareil sur le visage la nuit mais du coup je dors beaucoup mieux ! Par ailleurs j’ai remarque l’autre jour qu’en essayant d’attraper la télécommande, mon dos a un peu craqué…A ce stade de l’existence il faut être honnête le métabolisme se ralentit. J’ai aussi parfois l’impression de courir alors qu’en fait je ne suis qu’en train de marcher. Interview Franck Ragaine